Nom: Erich Ettlin
Profession/position: Associé de BDO AG, expert fiscal diplômé au Conseil fiscal; Conseiller aux États du canton d’OW
Famille: Épouse Flavia et deux enfants (Jana et Elias)
Loisirs: Lecture, voyages, sport
Pourquoi êtes-vous devenu expert fiscal et Conseiller aux États?
Après avoir obtenu mon diplôme à la haute école spécialisée (autrefois encore l’ESCEA), j’ai travaillé comme assistant en audit et j’ai suivi une formation d’expert-comptable. Déjà pendant ma formation d’expert-comptable, j’avais remarqué que les impôts me fascinaient davantage et, en tant que chef de l’administration fiscale du canton d’OW, j’ai suivi la formation d’expert fiscal. Une bonne décision.
J’ai rejoint le Conseil des États de manière plutôt inhabituelle. En tant que personne en reconversion professionnelle, je me suis présenté aux élections, soutenu par différents groupes du canton, et j’ai été élu au deuxième tour de scrutin. Là encore, je peux dire que c’était une bonne décision.
Faudrait-il plus de juristes fiscaux en politique?
Il ne faut pas en attendre trop. La politique, respectivement les parlementaires représentent la population (ou du moins, ils le devraient). Il est donc normal que ce soit qu’une petite minorité qui dispose de connaissances fiscales un peu plus approfondies. Il est toutefois utile que des parlementaires ayant des connaissances en matière fiscale siègent dans les commissions importantes (CER-E et CER-N).
Est-ce qu’on vous reconnait dans la rue?
Dans le canton d’Obwald, oui, en dehors de celui-ci moins fréquemment, et c’est une bonne chose.
Quels sont les trois mots-clés qui décrivent votre quotidien?
‹Flexibilité›, ‹agenda complet› et ‹jongler›. En tant que seul Conseiller aux États du canton, je suis submergé d’invitations dans mon propre canton. C’est un défi de faire face à cela et d’être à la hauteur dans mon métier. Chaque dimanche soir, je passe mon agenda hebdomadaire en revue, puis je jongle avec les rendez-vous (arrivée, me rendre au prochain événement, utilisation du temps entre les deux pour quelques téléphones et e-mails, etc.). Chaque visite chez le coiffeur est déjà un effort de planification.
Qu’est-ce qui vous met en colère?
Ces gens qui expliquent le monde sans réelles connaissances, qui ne se remettent pas en question et pensent que leur parole est l’unique vérité.
Comment revenez-vous au calme?
Lors d’un bon jogging, en compagnie de mes amis et surtout en lisant un bon livre pendant les vacances (car ce n’est que dans ce cas que j’ai le temps de le faire).
Où se situe votre destination de rêve ?
Toscane.
Qu’est-ce qui vous a particulièrement frappé? Michel-Ange, les cyprès, le Chianti Classico?
Les villes, la nourriture (y compris le vin) et les doux paysages de collines (et les cyprès font partie de l’image).
Que faites-vous pendant vos loisirs? Est-ce que vous en avez au moins?
Les loisirs, le travail et la politique s’entremêlent. Lorsqu’il fait beau et que je travaille sur les documents de la prochaine séance de la Commission sur notre balcon, cela est en quelques sortes aussi du temps libre. Mais j’aime aussi monter sur mon vélo de course et faire mon parcours préféré (les lacs d’Alpnach et de Sarnen).
Quel serait le titre de votre autobiographie?
Étant donné que le titre serait «Humilité», il est clair que je n’écrirai jamais d’autobiographie!
Pourquoi vous lèveriez-vous au milieu de la nuit?
Bien sûr pour ma famille et mes amis (si c’est nécessaire). Et pour une course à ski ou un match de l’équipe nationale de football à la télévision. Malheureusement, le FC Lucerne ne passe jamais à la télévision en pleine nuit …
Qu’emmèneriez-vous sur une île déserte (max. trois choses)?
Ma famille (ce n’est pas une «chose», mais sans eux je ne pars pas); suffisamment de livres et un briquet.
Quel livre lisez-vous en ce moment?
Le dernier était de Fred Vargas (une femme!): «Quand sort la recluse». Et avant cela, je me suis penché sur l’histoire de la Russie pour comprendre ses motivations – quelque peu confuses – dans la guerre en Ukraine.
Que préférez-vous: escapade urbaine ou Wellness?
Escapade urbaine. La dernière fois, c’était la visite de notre délégation parlementaire de l’OCDE à Paris.
Y a-t-il quelque chose qui vous énerve énormément dans le domaine fiscal?
«Énormément» est exagéré. Cependant, le blocage des réformes et le fait que l’on ne puisse apparemment imposer les adaptations nécessaires que par la “carotte” sont quand même pénibles.
Sie une fée vous accordait trois vœux, quels seraient-ils?
- Que ma famille soit heureuse et en bonne santé,
- que la Suisse continue d’entretenir la démocratie telle qu’elle est conçue et qu’elle ne sombre pas dans le populisme et l’indignation,
- Le pouvoir de me téléporter comme M. Spock dans «Star trek». J’aurais alors plus de temps entre les rendez-vous!
